La paix

« Après cela, le Seigneur désigna encore soixante-dix autres disciples et il les envoya deux à deux devant lui dans toutes les villes et dans tous les lieux où lui-même devait aller. Il leur dit : La moisson est grande, mais il y a peu d’ouvriers dans sa moisson. Partez ; voici, je vous envoie comme des agneaux au milieu des loups. Ne portez ni bourse, ni sac, ni souliers et ne saluez personne en chemin. Dans quelque maison que vous entriez, dîtes d’abord : Que la paix soit sur cette maison ». Luc 10:1-5

Nous rencontrons peu de paix aujourd’hui. Non pas celle qui réside dans une formule, mais celle qui est dans les cœurs. Il y a surtout un esprit d’irritation, de troubles, de discordes, de conflits.

Il y a des personnes qui apportent une atmosphère de tension, de colère sans que l’on puisse en déterminer la raison.

Ce n’est pas tant ce qu’ils font qui opère, mais ce qu’ils sont.

Lorsque Jésus a envoyé ses disciples, il les a envoyés avec un ministère de paix.

Si les chrétiens d’aujourd’hui ne prononcent plus la formule « la paix soit sur cette maison », il n’en demeure pas moins qu’ils apportent avec eux le même ministère de paix.

Que le Seigneur vous garde dans Sa paix.


Les trois jardins

Les trois jardins …

« Puis l’Eternel Dieu planta un jardin en Eden … » Genèse 2:8

« Lorsqu’il eut dit ces choses, Jésus alla avec ses disciples … où se trouvait un jardin, dans lequel il entra … » Luc 18:1

« Jésus, portant sa croix, arriva au lieu du crâne, qui se nomme en hébreu Golgotha » Jean 19:17

Le premier jardin fut planté par Dieu en Eden. Il était certainement merveilleux ce jardin ! Dans ce jardin, tout respirait la joie et la sainteté. C’était pour l’homme que Dieu avait fait cela. Mais à cause de sa désobéissance, l’homme a dû quitter ce jardin.

Pour réparer ce drame, Dieu a planté deux autres jardins. Non pour l’homme, mais pour son Fils.

Dans le jardin de Gethsémané, le jardin est sans fleurs, le terrain aride, rien n’est agréable. Il  y a là un homme dans l’agonie, et cet homme c’est Jésus. Il lutte, il pleure, il crie au sein de cette insouciance qui règne à Jérusalem. Des grumeaux de sang tombent de son front. C’est là qu’il a bu la coupe de nos infamies. Quel contraste avec le jardin d’Eden !

Golgotha ! Jésus connaissait ce jardin. C’était le lieu du supplice et de la mort. Jardin rocailleux ne connaissant que des cris de souffrance et de détresse. Sans ce jardin, le ciel restait fermé. Tel est le jardin par lequel Jésus a dû passer et pour finir … le sépulcre mais aussi et surtout le triomphe de la résurrection !

Notre salut n’est pas « bon marché ». Jésus a payé le prix qu’il nous est impossible de payer. Il l’a payé de sa propre vie, de son propre sang. Le Gethsémané que Jésus nous offre est agréable, sa sueur et ses larmes l’ont arrosé, le ciel n’est plus voilé.

“Que feras-tu de Jésus ?